Qu’est ce que l’antibiorésistance Action Ecoantibio  Et concrètement ?

Et concrètement ?

Pour lutter contre l’antibiorésistance, il faut agir localement à l’échelle de son troupeau 

 

Agir sur la cause de la maladie et moins sur la maladie elle-même !

Au sein d’un élevage, le microbisme est toujours présent : les animaux possèdent une immunité et établissent un équilibre avec ce microbisme ambiant.
Les maladies infectieuses sont plurifactorielles, il faut alors agir sur plusieurs domaines afin de limiter au maximum l’apparition et la propagation des germes infectieuses au sein du troupeau afin de préserver cet équilibre.

Qualité des prescriptions = le bon diagnostic pour le bon traitement !

Utiliser moins et mieux les médicaments, c’est d’abord utiliser le bon traitement et agir au bon moment. Cela passe par un examen approfondi de l’animal vu malade

Le suivi sanitaire spécifique aux maladies infectieuses dans le cheptel avec son vétérinaire permet d’adapter au mieux les traitements curatifs mais aussi préventifs à réaliser au sein du troupeau. Pour rappel, l’utilisation des antibiotiques pour soigner une maladie qui n’est pas d’origine bactérienne est inutile !

Bonne pratique d’utilisation des antibiotiques

Le développement d’antibiorésistance est facilité par l’usage non raisonné et intensif des antibiotiques. C’est pourquoi, il faut :

  • Respecter les prescriptions du vétérinaire (posologie, durée du traitement) -> il ne faut pas sous ou sur-doser !
  • Respecter les protocoles de soin établis par les vétérinaires
  • Ne pas employer d’antibiotiques critiques sans avoir fait réaliser en amont un antibiogramme

En cas de doute ne pas hésiter à appeler le vétérinaire même pour de simples conseils !

Cibler plus, pour traiter moins … et mieux ! Cela permet d’améliorer véritablement le revenu de l’éleveur !

Exemple : comment faire des économies quand on a des diarrhées de veaux, ou des mammites.

Les pratiques d’élevages et les bâtiments hébergent des bovins ont aussi un impact sur leur santé. Téléchargez le dossier ci-dessous de l’institut de l’élevage :

Les GDS, en appliquant auprès de ses adhérents une politique de lutte et prévention contre les pathologies d’élevage, participent à l’effort collectif pour la réduction de l’utilisation du médicament vétérinaire.