La maladieGarantie d’élevageMaîtrise – AssainissementContrôle des risques
Assainissement de la paratuberculose
Les GDS soutiennent techniquement et financièrement les éleveurs qui souhaitent éradiquer la maladie au sein de leur cheptel.
Objectifs du plan de lutte des GDS
L’entrée dans le protocole de lutte contre la paratuberculose est volontaire. Elle se fait à la suite de la présence confirmée de la maladie au sein de l’élevage (vente positive, cas clinique, etc.).
Objectifs du plan de lutte =
La disparition des signes cliniques avec une maitrise de la maladie et un assainissement progressif des élevages atteints, afin :
- D’éviter les rechutes cliniques
- De limiter l’excrétion et la circulation de Mycobacterium paratuberculosis
Cela passe par une visite d’élevage conduite par le technicien du G.D.S. et/ ou le vétérinaire de l’élevage visant à mettre en oeuvre des mesures sanitaires dont la finalité est de :
- Maîtriser les facteurs de risque d’expression clinique de la maladie chez les adultes,
- Maîtriser les facteurs de risque de contamination des veaux.
Mise en œuvre détaillée
Dépistage et élimination des bovins positifs le plus rapidement possible
Objectifs :
- Limiter les risques de contamination du milieu, et donc abaisser les risques de contamination des nouveaux animaux,
- Détecter le plus précocement possible les animaux excréteurs et/ou séropositifs, avant qu’ils ne représentent plus aucune valeur économique.
Les axes du plan de lutte :
- Le dépistage systématique de tous les bovins de plus de 24 mois (éventuellement plus tôt à partir de 18 mois),
- La réforme dans les meilleurs délais des animaux positifs, en évitant tout contact des positifs avec les jeunes (animaux de moins de 1 an),
- La réforme prioritaire des descendantes de mères positives, la non mise à la reproduction de celles-ci (destinées à l’engraissement).
A la suite des dépistages réalisés sur les animaux, nous déterminons le taux de prévalence de la maladie au sein de l’exploitation. Les conditions du plan de lutte sont alors adaptées à la pression d’infection relevée.
Maîtrise des risques de contamination au sein de l’élevage
Objectif : limiter au maximum les contacts entre les jeunes animaux et les déjections contaminantes des adultes infectés (la bouse est le principal élément infectieux). Ce point ne doit en aucun cas être négligé, car il est aussi important que l’élimination des positifs !
- Isolement strict des animaux malades et infectés
- La conduite d’élevage des veaux =
En élevage allaitant | En élevage laitier |
• Il est indispensable de séparer les couples mère-veau contaminés du reste du troupeau, • On veillera tout particulièrement à l’hygiène au quotidien des bâtiments d’élevage qui abritent les couples mère-veau dans les premières semaines de vie. |
• On séparera le veau de sa mère le plus vite possible en veillant à ce qu’il prenne uniquement le colostrum de sa mère (quand celle-ci n’est pas infectée) et dans des conditions d’hygiène optimales,
• Il est également recommandé de nourrir les veaux avec du lait en poudre • Les veaux ne doivent pas être en contact avec les bouses des adultes.
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- Mesures d’hygiène strictes au vêlage et box de vêlage impératif, à condition que celui-ci soit propre, l’idéal étant de le nettoyer entre chaque mise-bas.
- La gestion des fumiers/lisiers à réserver aux terres non pâturées
= Le stockage des déjections et leur écoulement devra être parfaitement maîtrisés au sein de l’élevage. Il ne faudra pas épandre des déjections sur des pâtures accueillant des animaux de moins de 1 an.
- L’hygiène des bâtiments d’élevage
= Il faut nettoyer et désinfecter régulièrement les bâtiments, au moins annuellement, notamment ceux accueillant les jeunes de moins de 1 an. Un désinfectant classique est efficace contre la bactérie responsable de la paratuberculose.
- L’alimentation
= veiller à l’équilibre alimentaire de l’ensemble des animaux.
- L’environnement
= Les points d’eau doivent être entretenus de façon à éviter les souillures par les déjections. Les abreuvoirs doivent être nettoyés régulièrement. Au parc, l’aménagement des abords doit permettre d’éviter l’eau stagnante. Interdire l’accès aux mares et ruisseaux.
- Le parasitisme
= la douve et le paramphistome peuvent éventuellement être des facteurs favorisant l’expression clinique de la maladie.
- Les introductions de nouveaux animaux
= les introductions d’animaux doivent être évitées. Cependant en cas de nécessité, il faut réaliser obligatoirement une analyse sérologique (sang) et/ou P.C.R. (bouses). Il est également indispensable de se renseigner sur le statut du cheptel d’origine. En cas de résultats positifs, renvoyez les animaux concernés grâce au billet de garantie conventionnelle.
Retrouvez la Fiche technique paratuberculose à télécharger.