La généralisation du dépistage de la BVD poursuit son chemin à l’échelon de la région Hauts-de-France, conformément aux dispositions prises lors des assemblées générales des cinq GDS.

Il s’agit de la première étape du plan de lutte généralisé, le but étant d’éradiquer la BVD.

L’objectif de la première étape du programme est de dépister, dès la naissance, chaque nouveau-né. Une analyse négative sur le veau permet de qualifier le veau et sa mère NON IPI. Ce protocole rapide, fiable et peu coûteux promet un assainissement certain du virus, à condition que l’ensemble des éleveurs s’y engage rapidement. Au 1^er janvier 2019, près de 5 000 éleveurs des Hauts de France sont engagés et dépistent leurs veaux avec la boucle d’identification « 2 en 1 ». Un premier bilan très encourageant. Ce dépistage permet de détecter et d’éliminer précocement les IPI afin de ralentir de façon drastique la propagation du virus.

En complément de cette mesure essentielle, les introductions de bovins sont vérifiées : tout bovin introduit dans un cheptel doit être garanti  « BVD : Bovin NON IPI », soit par une analyse réalisée à la naissance sur cartilage, soit par une prise de sang avant départ du cheptel vendeur, soit par une prise de sang à l’arrivée.

En 2018, sur les cinq départements, sur les 131 000 veaux (ou avortons) testés avec la boucle « BVD », 1140 se sont révélés infectés (soit 0.87 % des veaux testés). 

Pour être efficace techniquement et économiquement, il faut que l’éradication soit rapide et collective. Tous les éleveurs doivent combattre le virus en même temps ! Chacun doit donc rapidement commencer le dépistage des nouveau-nés afin de ne pas pénaliser ceux déjà engagés, et ne pas ralentir le calendrier d’éradication.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter votre GDS.

Plus d’informations sur le programme sur le site dédié : contrelabvd.com